AssalamAleykoum
L’imam et orateur d’Al Masjed Al Haram de Makara Al Moukarrama, son éminence le cheikh Dr Saleh Ben Homaïd a recommandé aux musulmans de craindre Allah le Tout Puissant et de suivre la position modérée concernant l’affaire de la femme et ses droits conformément aux textes de la législation islamique en abandonnant les mauvaises traditions qui s’opposent aux principes de l’islam dans ce domaine.
Ô Musulmans ! Eu égard à l’ampleur de ces constantes religieuses, il serait convenable de choisir un exemple significatif susceptible de faire la lumière sur cette question, il s’agit de la position de juste- milieu concernant l’affaire de la femme, ses droits et ses problèmes. Cette position de juste-milieu est fondée sur l’application des textes de la charia et l’affranchissement des us et coutumes blâmables, c’est le recours à la charia pour juger les choses anciennes et contemporaines afin de pouvoir distinguer entre les constantes de la religion et les choses qui ne lui sont pas inhérentes.
Ô Musulmans ! Sans aucun doute la femme a des droits à l’instar de l’homme, tout connue elle a des obligations à faire et l’homme a,de même, des devoirs à accomplir. Il est très nécessaire de faire prendre conscience à la femme de ses droits, de l’aider pour les acquérir, et les protéger. Il est du devoir religieux de la femme de savoir que le fait de s’abstenir de réclamer ses droits devant son père, son frère ou son époux ne fait pas partie de la pudeur ou de bonne moralité.
En effet, l’autorité de l’homme sur la femme ne porte aucune domination, injustice, ou tyrannie, cependant, dans les pays musulmans, il y a des pratiques injustes et la femme fait souvent l’objet des aspects d’oppression,de répression,de marginalisation, elle est lésée dans ses bons droits dans sa vie, dans son éducation, dans son domicile conjugal, dans ses droits à la dépense, à éduquer ses enfants, à un bon traitement et à une bienfaisance et vénération.
On doit bien examiner ces pratiques injustes pour les éliminer de la société. On constate une domination sur la femme et sur ses propriétés, et une confiscation de son droit de prendre la décision ou d’y participer concernant beaucoup de ses affaires et ses particularités.
La femme a le droit d’être traité équitablement, d’obtenir sa part de l’héritage, de la richesse et de dons selon les préceptes de la charia. Dans les pays musulmans, la femme est souvent frappée, réprimée, empêchée du mariage, privée d’avoir l’argent et fait l’objet d’autres pratiques répressives.
Nous affirmons qu’on doit aider la femme, la soutenir , l’encourager à obtenir ses droits et à se plaindre auprès de ses parents sages ou porter plainte aux cadis et aux responsables pour exprimer ses souffrances et qu’on puisse lui rendre justice. Il n’est pas autorisé de se taire face à la marginalisation de la femme, au rejet de son rôle dans sa maison et dans sa société, au mépris envers elle ou aux moyens de la minimiser ou de nuire à ses droits.