Le sentier des croyants
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 hadiths sur le repentir

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fetoche
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MessageSujet: hadiths sur le repentir   hadiths sur le repentir EmptyMar 11 Mai 2010, 12:20

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Incitation à se repentir. Joie de se repentir



`Abd-Allah ibn Mas`ûd (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit: J'ai entendu le Prophète (pbAsl) dire: Allah est plus heureux du repentir de Son serviteur plus qu'un homme se trouvant dans un désert périlleux et ayant avec lui sa monture qui porte sa nourriture et sa boisson, qui, s'ayant endormi, se réveille pour constater la perte de sa monture et qui en s'employant vainement à sa recherche jusqu'à éprouver une soif intolérable, se dit: "Je vais retourner au même endroit où j'étais pour y dormir jusqu'à ma mort", retourne et met sa tête sur sa coude pour dormir dans l'attente de la mort, et qui une fois réveillé, trouve sa chamelle auprès de lui avec ses vivres, boisson et nourriture. Allah, en effet, se réjouit du repentir de Son serviteur croyant plus que cet homme qui a retrouvé sa monture et ses vivres.

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 4929



Ampleur de la miséricorde d'Allah qui l'emporte sur Sa colère

'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit:
L'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: Lorsque Allah eut terminé l'œuvre de la Création, II écrivit sur son Livre, qui se trouve par-devers Lui, au-dessus du Trône: "Certes, Ma miséricorde l'emporte sur Ma colère!"

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 4939

Acceptation du repentir des péchés même si l'auteur récidive



D'après 'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui),
le Prophète (pbAsl) a relaté d'après son Seigneur, l'Exalté: "Un homme, ayant commis un péché, s'écria: "Seigneur! Pardonne-moi mon péché". "Puisque, dit Allah, que soient exaltées Sa toute puissance et Sa grandeur, mon Serviteur a commis un péché et a constaté qu'il avait un Seigneur qui pardonne les péchés et qui les punit, Je lui pardonne". Puis, cet homme fit un nouveau péché. - "Seigneur, s'écria-t-il; j'ai commis un nouveau péché, pardonne-le-moi". "Puisque, dit Allah, que soient exaltées Sa toute puissance et Sa grandeur, mon Serviteur a commis un péché et a constaté qu'il avait un Seigneur qui pardonne les péchés et qui les punit, Je lui pardonne". Puis, cet homme fit un nouveau péché. - "Seigneur, s'écria-t-il; j'ai commis un nouveau péché, pardonne-le-moi". "Puisque, dit Allah, que soient exaltées Sa toute puissance et Sa grandeur, mon Serviteur a commis un péché et a constaté qu'il avait un Seigneur qui pardonne les péchés et qui les punit, Je lui pardonne pour la troisième fois. Que tu fasses ce que tu voudras, Je t'accorde d'avance le pardon". `Abd Al-'A`lâ ajoute: "Je ne sais pas s'Il a dit: (que tu fasses ce que tu voudras) à la troisième ou à la quatrième fois.

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 4953

Jalousie d'Allah et interdiction des péchés abominables



D'après `Abd-Allah ibn Mas`ûd (qu'Allah soit satisfait de lui), l'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: "Personne n'aime la louange plus qu'Allah, et c'est pour cela qu'Il S'est loué Lui-même. Personne n'éprouve plus de respect pour soi-même qu'Allah et c'est pour cela qu'Il a interdit les turpitudes".

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 4955



Interprétation de cette parole divine: (les bonnes œuvres dissipent les mauvaises)



D'après `Abd-Allah ibn Mas`ûd (qu'Allah soit satisfait des deux), un homme, ayant embrassé une femme, vint trouver le Prophète (pbAsl) et lui fit part de ce qu'il avait commis. C'est alors que fut révélé ce verset: Et accomplis la Salâ aux deux extrémités du jour et à certaines heures de la nuit. Les bonnes œuvres dissipent les mauvaises. Cela est une exhortation pour ceux qui réfléchissent. L'homme demanda alors au Prophète: "O Envoyé d'Allah! Est-ce à mon sujet que ce verset fut révélé?". - "Il concerne toute personne de ma Communauté qui s'y conforme", répondit l'Envoyé d'Allah.

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 4963



Acceptation du repentir de l'assassin même si ses crimes sont multipliés



D'après 'Abû Sa`îd Al-Khudrî (qu'Allah soit satisfait de lui), le Prophète (pbAsl) a dit: Il y avait parmi vos prédécesseurs un homme qui avait tué quatre-vingt-dix-neuf personnes. Il demanda de voir l'homme le plus instruit sur la terre; on lui indiqua un moine auprès duquel il se rendit et dit: "J'ai tué quatre-vingt-dix-neuf personnes, Allah acceptera-t-Il mon repentir?". - "Non", répliqua le moine. Alors l'homme le tua, et en fit ainsi la centième victime. Puis poursuivant sa quête de l'homme le plus instruit sur la terre, on lui indiqua alors un savant. - "J'ai tué, lui dit-il, cent personnes, puis-je me repentir?". Le savant lui répondit: "Certainement, qu'est-ce qui t'empêche de le faire? Va dans un tel pays où tu trouveras des gens qui adorent Allah, adore-Le avec eux et ne retournes jamais à ton pays, car c'est une terre de perdition". L'homme partit et lorsqu'il arriva à mi-chemin, il mourut. Aussitôt les Anges de la miséricorde et ceux du châtiment se disputèrent à son sujet. Les Anges de la miséricorde dirent: "Il est venu repentant, le cœur tourné vers Allah". Les Anges du châtiment objectèrent: "Il n'a jamais fait du bien". Alors un Ange, sous forme humaine, se présenta à eux; ils le prirent pour arbitre. - "Mesurez la distance qui le sépare des deux pays, leur proposa-t-il, et celui des deux que vous trouverez plus près de lui, sera le sien". Les Anges mesurèrent les deux distances et trouvèrent que le mort est plus proche du pays qu'il désirait atteindre. Aussi, les Anges de la miséricorde recueillirent-ils son âme.

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 4967



Incitation à évoquer Allah, le Très-Haut

D'après 'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui),
le Prophète (pbAsl) a dit: Allah, à Lui la puissance et la gloire, dit: "Je suis tel que Mon serviteur M'estime. Je serai avec lui chaque fois qu'il Me mentionnera. Ainsi, s'il Me mentionne dans son for intérieur, Je le mentionnerai dans Mon for intérieur; s'il Me mentionne dans une assemblée, Je le mentionnerai dans une meilleure assemblée. S'il se rapproche de Moi d'un empan, Je me rapprocherai de lui d'une coudée; et s'il se rapproche de Moi d'une coudée, Je Me rapprocherai de lui d'une brasse et s'il vient vers Moi à petits pas, J'irai vers lui à pas accélérés".

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 4832



Interprétation de "Deux hommes qui l'un d'eux tue l'autre et les deux entreront au Paradis



D'après 'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui),
l'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: "Allah accueillera en souriant deux hommes dont l'un aura tué l'autre et les fera entrer au Paradis". Les Compagnons répliquèrent alors: - "Comment donc?". - "Tel est le cas d'un combattant dans le sentier d'Allah qui meurt en martyr; puis Allah, agréera le repentir de son meurtrier qui embrassera l'islam, combattra dans le sentier d'Allah et mourra également en martyr".

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 3504



Si le fils d'Adam possédait deux vallées, il convoiterait une troisième



Selon Ibn `Abbâs (qu'Allah soit satisfait de lui),
j'ai entendu l'Envoyé d'Allah (pbAsl) dire: "Même s'il possédait de l'argent autant que le contenu d'une vallée, le fils d' Adam aurait désiré acquérir une autre. Rien si ce n'est que la mort ne réduira sa convoitise. Et Allah accepte le repentir du repentant".

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 1739



Le temps où le repentir ne profitera pas



D'après 'Abû Hurayra (qu'Allah soit satisfait de lui),
l'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: L'Heure n'arrivera pas avant que le soleil ne se soit levé du couchant. A ce moment-là, tous les gens auront la foi; mais, la foi en Lui ne profitera à aucune âme qui n'avait pas cru auparavant ou qui n'avait acquis aucun mérite de sa croyance...

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 226



Mérite de Médine, de l'invocation du Prophète (pbAsl) afin qu'Allah la rende une ville bénie ...



Récit rapporté d'après 'Anas ibn Mâlik (qu'Allah soit satisfait de lui): < Asim>dit: "J'ai interrogé 'Anas ibn Malîk si l'Envoyé d'Allah avait rendu Médine sacrée?". Il répondit: "Oui, de tel à tel endroit. Quiconque y commette un péché ou une turpitude -ajoutant que cela est grave, il répéta- quiconque y commette un péché ou une turpitude, encourra la malédiction d'Allah, des Anges et de tous les hommes, et au jour de la Résurrection, Allah n'acceptera de lui ni repentir ni rachat".

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 2429



Récit de la calomnie "Al-'ifk" et acceptation du repentir du calomniateur



`A'icha, la femme du Prophète, (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit: Quand l'Envoyé d'Allah (pbAsl) voulait faire un voyage (ou une expédition), il faisait un tirage au sort entre ses femmes pour désigner celles qui l'accompagneraient. Lors d'une des expéditions qu'il entreprit, il procéda au tirage au sort et c'était moi que le sort avait désignée. Je partis donc avec l'Envoyé d'Allah (pbAsl). C'était postérieurement à la révélation du verset relatif à la prescription du voile et j'étais toujours dans mon palanquin, même lorsqu'on le descendait du dos du chameau. Quand l'Envoyé d'Allah (pbAsl) eut terminé cette expédition, nous prîmes le chemin de retour. Comme on était près de Médine lors du retour, le Prophète ordonna une nuit de se mettre en marche. A l'instant où l'ordre de marche était donné, je me levai et marchai jusqu'à ce que j'eusse dépassé les troupes pour satisfaire un besoin et en retournant, je me dirigeai vers ma monture. Comme je portai la main au cou, je me rendis compte que j'avais perdu mon collier de verroteries fabriqué à Zafâr. Je retournai pour rechercher mon collier et le désir de le retrouver me retint sur place. Les gens qui étaient chargés de ma monture soulevèrent mon palanquin et le chargèrent sur mon chameau, croyant que j'étais dedans. En effet, à cette époque les femmes étaient de poids légers; elles n'étaient pas encore devenues obèses, car elles ne mangeaient que peu. Aussi les gens ne trouvèrent-ils pas insolite la légèreté du palanquin lorsqu'ils le soulevèrent, d'autant plus que j'étais une toute jeune femme. Ils firent alors relever le chameau et partirent. Quand je trouvai mon collier, les troupes étaient déjà en marche. Je me rendis au camp où il n'y avait plus personne, j'allai alors droit à l'endroit où j'avais été installée pensant qu'en s'apercevant de ma disparition on reviendrait me chercher. Pendant que j'étais assise en cet endroit, je fus gagné par le sommeil et je m'endormis. Or Safwân ibn Al-Mu`attal As-Sulamî Adh-Dhakwânî, qui était resté en arrière des troupes, après avoir marché toute la nuit, arriva le matin à l'endroit où j'étais. Apercevant la silhouette d'une personne endormie, il s'approcha de moi et me reconnut quand il me vit, car il m'avait vue avant que le port du voile n'eût été ordonné par le Coran et il dit: "Nous sommes à Allah et nous retournerons à Lui". Sa voix m'éveilla et je me levai, cachant mon visage avec mon voile. Par Allah, il ne prononça aucun mot autre que ceux qu'il avait prononcés à ma vue. Il fit ensuite agenouiller sa monture et lui foula les pattes de devant pour que je monte sur laquelle. Il tint son licou pour le mener et nous arrivâmes ainsi auprès des troupes qui venaient de camper au moment de la canicule de midi. `A'icha poursuivit: Des gens m'avaient calomnié (en m'accusant d'adultère) et parmi eux était `Abd-Allah ibn 'Ubayy ibn Salûl qui s'était chargé de la plus lourde part de la calomnie. Quand nous arrivâmes à Médine, je suis tombé malade pendant un mois, et c'est à ce moment que les gens répandaient les propos des calomniateurs, sans que j'en eusse pas au courant. Ce qui m'étonnait, durant ma maladie, c'est que je ne trouvais pas l'Envoyé d'Allah (pbAsl) aussi aimable avec moi qu'il l'était d'ordinaire quand je tombais malade. L'Envoyé d'Allah (pbAsl) entrait seulement chez moi, me saluait et me disait: "Comment allez-vous?". Cela me donnait des inquiétudes, mais je ne sus la fâcheuse nouvelle que lors de ma sortie après le rétablissement de ma santé. J'étais sortie avec 'Umm Mistah pour aller du côté d'Al-Manâsi`, qui nous servait de latrines. Nous n'y allions que de nuit. C'était avant que nous eussions des latrines à proximité de nos maisons. Nous suivions la coutume des anciens Arabes qui allaient satisfaire leurs besoins naturels dans des terrains vagues et, tout comme eux, nous répugnons à avoir les latrines près de nos demeures à cause de leur mauvaise odeur. Je partis donc en compagnie de 'Umm Mistah qui était la fille de 'Abû Ruhm ibn Al-Muttalib ibn `Abd-Manâf; sa mère, bint Sakhr ibn `Amir était la tante maternelle de 'Abû Bakr As-Siddîq et son fils était Mistah ibn 'Uthâtha ibn `Abbâd ibn Al-Muttalib. Après avoir satisfait nos besoins, nous revenions, la fille de 'Abû Ruhm et moi, vers la maison et comme 'Umm Mistah trébucha sur le pan de son vêtement, elle s'écria: "Que Mistah Périsse!". - "Fi! Que c'est mal, lui dis-je, d'injurier un homme qui a pris part au combat de Badr". - "Hé! ma chère, me répondit-elle n'as-tu pas entendu ce qu'il avait dit?". - "Et qu'est ce qu'il a dit?", demandai-je. Aussitôt elle me raconta ce que disaient les calomniateurs. Je devins alors plus malade et, quand je rentra chez moi, l'Envoyé d'Allah (pbAsl) vint me rendre visite, il me salua, puis dit: "Comment allez-vous?". - "Me permets-tu, lui demandai-je alors, de me rendre chez mes parents?". Je voulais à ce moment-là m'assurer auprès d'eux de la nouvelle. l'Envoyé d'Allah (pbAsl) m'accorda cette permission et je me rendis chez mes parents. - "Chère maman, dis-je à ma mère, que racontent donc les gens?". - "ma fille, me répondit-elle, ne t'en fais pas. Il est bien rare qu'une jolie femme aimée de son mari et ayant des coépouses ne soit pas l'objet de leurs commérages". - "Gloire à Allah!, m'écriai-je, les gens ont-ils échangé de tels propos!". Et je passai toute la nuit à pleurer au point que je ne goûtai pas un seul instant de sommeil jusqu'au matin que je passai également à pleurer. L'Envoyé d'Allah, voyant que la révélation avait tardé à venir à ce sujet, manda `Alî ibn 'Abî Tâlib et 'Usâma ibn Zayd pour leur demander s'il devait se séparer de moi. 'Usâma ibn Zayd, étant sûr que j'étais innocente et sachant l'affection que le Prophète avait pour moi, dit à l'Envoyé d'Allah (pbAsl): "Garde ta femme nous ne savons que du bien d'elle". Quant à `Alî ibn 'Abû Tâlib il dit: "O Envoyé d'Allah, Allah ne t'a pas mis trop à l'étroit. Il y a beaucoup d'autres femmes. Interroge sa suivante, elle te dira la vérité". L'Envoyé d'Allah manda alors à Barîra et lui dit: "O Barîra, as-tu vu de `A'icha quelque chose qui suscite en toi le soupçon?". - "Non, répondit Barîra, j'en jure par Celui qui t'a envoyé par la Vérité, je ne l'ai rien vu faire d'acte répréhensible, sinon qu'étant une toute jeune femme il lui arrive parfois de s'endormir auprès de la pâte à pain de la famille la laissant ainsi manger par les animaux domestiques". L'Envoyé d'Allah (pbAsl) se leva et résolut de demander ce jour-là une justification à `Abd-Allah ibn 'Ubayy ibn Salûl. Montant alors en chaire, le Prophète (pbAsl) dit: "O groupe de musulmans! Qui m'excusera (si je punis) un homme dont le mal a atteint ma femme? Par Dieu! Je ne sais que du bien sur le compte de ma femme, et l'on me parle d'un homme sur le compte duquel je ne sais que du bien et qui n'est jamais entré chez ma femme autrement qu'avec moi". Alors Sa`d ibn Mu`âdh Al-'Ansârî se leva et dit: "O Envoyé d'Allah, moi, je t'excuserai et s'il appartient à la tribu des 'Aws, nous lui trancherons la tête; si c'est un de nos frères de la tribu des Khazraj, ordonne ce que tu voudras et nous le ferons". A ces mots, Sa`d ibn `Ubâda le chef des Khazraj, qui était un homme vertueux, mais dont le zèle tribal plongeait dans l'ignorance, se leva et s'adressa à Sa`d ibn Mu`âdh en disant: "Tu as menti; et j'en jure par Allah que tu ne le tueras pas et que tu ne peux pas le faire". A son tour, 'Usayd ibn Hudayr, le cousin de Sa`d ibn Mu`âdh, se leva et, s'adressant à Sa`d ibn `Ubâda en disant: "Tu as menti. Par Allah nous le tuerons; car toi tu n'es qu'un hypocrite qui plaide la cause des hypocrites". Les deux tribus des 'Aws et des Khazraj furent si excitées, qu'elles furent sur le point de se combattre, alors que l'Envoyé d'Allah (pbAsl) était encore en chaire. L'Envoyé d'Allah (pbAsl) ne cessa de les apaiser jusqu'à ce qu'ils gardèrent le silence et alors il se tut. Tout ce jour-là, je le passai en larmes et je n'y goûtai aucun instant de sommeil. La nuit suivante, je la passai également dans cet état à tel point que mes parents crurent que mes larmes me briseraient le cœur. Pendant qu'ils étaient assis auprès de moi et alors que j'étais encore en larmes, une femme des 'Ansâr demanda de me voir. Je la fis entrer chez moi, elle s'assit et commença à pleurer à son tour. Nous étions dans cet état lorsque l'Envoyé d'Allah (pbAsl) entra, salua, puis s'assit. Il ne s'était plus assis auprès de moi depuis qu'on avait colporté des propos sur mon compte et cela avait duré un mois sans qu'aucune révélation ne se fût produite à mon sujet. En s'asseyant, l'Envoyé d'Allah (pbAsl) prononça l'attestation de foi, puis dit: "O `A'icha! Il m'est parvenu telle et telle chose sur ton compte; si tu es innocente, Allah t'innocentera; si tu as commis quelque faute, demande pardon à Allah et repens-toi, car quand le Serviteur reconnaît ses péchés et se repent, Allah accepte son repentir". A peine l'Envoyé d'Allah (pbAsl) eut-il achevé ces paroles, que mes larmes cessèrent de couler et je ne versai plus un seul pleur. M'adressant à mon père, je le priai de répondre à l'Envoyé d'Allah (pbAsl). - "Par Allah!, me répondit-il, je ne sais pas que dire à l'Envoyé d'Allah (pbAsl)". Alors, me tournant vers ma mère, je la priai de répondre à l'Envoyé d'Allah (pbAsl). - "Par Allah, répondit-elle, je ne sais pas que dire à l'Envoyé d'Allah (pbAsl)". Je répliquai alors que j'étais encore très jeune et que je ne retenais pas beaucoup du Coran: "Par Dieu, je sais que vous avez entendu raconter cette histoire (à mon sujet), qu'elle s'est gravée en vous-même et que vous y avez ajouté foi. Si je vous dis que je suis innocente - et Allah sait que je le suis - vous ne me croirez pas; mais si j'avoue que j'ai commis un tel péché - et Allah sait que je suis innocente - vous me croirez. Par Dieu! Je n'ai à dire de ma situation que ces paroles du père de Joseph: Il ne me reste plus donc qu'une belle patience! C'est Allah qu'il faut appeler au secours contre ce que vous racontez !

- "Cela dit, je me retournai et m'étendis sur mon lit. A ce moment, par Allah, je savais que j'étais innocente et qu'Allah m'innocentera; mais, par Allah! Je n'aurais jamais cru qu'Allah ferait descendre à mon sujet une révélation. Il me semblait que j'étais trop insignifiante, pour qu'Allah révélât des versets à mon égard. Cependant, j'avais espéré, que l'Envoyé d'Allah (pbAsl) verrait pendant son sommeil une vision dans laquelle Allah me déclarait innocente. Par Allah! L'Envoyé d'Allah (pbAsl) ne sortit pas non plus que personne des gens de la maison, avant d'avoir reçu la révélation et d'avoir été saisi de l'état (de fatigue) qui accompagnait toute révélation; même dans un jour d'hiver, les gouttes de sueur tombaient en abondance et étaient si grosses que les perles, tant est lourd le fardeau de la Parole divine quand elle descend. Dès que cet état eut quitté l'Envoyé d'Allah (pbAsl), il se montra souriant et les premières paroles qu'il prononça furent celles-ci: "Réjouis-toi, `A'icha quant à Allah, Il te déclare innocente". - "Va vers lui", me dit alors ma mère. - "Par Allah! répondis-je, je n'irai pas à lui et c'est Allah Seul que je dois louer, c'est Lui qui a déclaré mon innocence". Allah, ajoute `A'icha révéla les dix versets qui commencent ainsi: Ceux qui sont venus avec la calomnie sont un groupe d'entre vous. Quand Allah eut révélé ceci pour déclarer mon innocence, 'Abû Bakr As-Siddîq qui donnait des subsides à Mistah parce que celui-ci était de ses parents et était pauvre, dit: "Par Allah! Je ne lui donnerai plus jamais aucun subside après ce qu'il a dit de `A'icha". C'était alors qu'Allah révéla ce verset Et que les détenteurs de richesse et d'aisance parmi vous, ne jurent pas de ne plus faire des dons aux proches.... N'aimez-vous pas qu'Allah vous pardonne? D'après Habân ibn Mûsa, `Abd-Allah ibn Al-Mubârak a dit: "Ce verset du Livre d'Allah est le plus qui donne de l'espoir". 'Abû Bakr a dit: "Certes, je désire qu'Allah me pardonne". Et il renouvela à Mistah la pension qu'il lui faisait et affirma qu'il ne la lui supprimerait jamais. `A'icha poursuit: l'Envoyé d'Allah (pbAsl) avait interrogé à mon sujet Zaynab bint Jahch, une des femmes de l'Envoyé d'Allah (pbAsl) et lui dit: "O Zaynab que sais-tu (de ce sujet) et qu'as-tu vu?". - "O Envoyé d'Allah, répondit-elle, je garde mon ouïe et ma vue du péché (c-.à.d. je ne dirai que ce que j'ai vu et entendu). Je ne sais que du bien (d'elle)". Or Zaynab était la seule parmi les femmes de l'Envoyé d'Allah (pbAsl), qui rivalisait avec moi de beauté et de rang, mais Allah la préserva (de mentir à mon sujet) à cause de sa piété. Quant à sa sœur Hamna bint Jahch, elle soutint les propos des calomniateurs, voulant ainsi débarrasser sa sœur de sa rivale, aussi périt-elle avec les calomniateurs.

Numéro du Hadith dans le Sahîh de Muslim [Arabe uniquement]: 4974
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