L-Bayyina Super Moderatrice
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| Sujet: sens du hadith:« Certes, l'exorcisme font partie du polythéisme. » Ven 21 Mai 2010, 14:18 | |
| Le sens du hadith : « Certes, l'exorcisme font partie du polythéisme. »
Q : Quel est le sens du hadith : « Certes, l’exorcisme, les amulettes et les talismans font partie du polythéisme » ?
R : Le hadith est authentique et rapporté par Ahmad et Abû Dâwûd, selon Ibn Macssûd. Pour les savants, il signifie que les formules prononcées sont interdites si elles sont composées de mots inconnus ou de noms de diables et ce qui s’en approche. At-Tiwala est un type de sorcellerie, connue sous le nom de Sarf et cAtf. At-Tamâ’im sont des choses que l’on attache sur les enfants pour les protéger contre le mauvais œil ou les djinns, de même que sur les malades et les vieux, et même sur les animaux (connues sous le nom de Awtâr). Ceci fait partie du polythéisme mineur et est interdit. Dans un hadith authentique, le Messager d’Allah, prière et salut d’Allah sur lui, envoya dans une bataille, un messager pour leur dire : « Ne laissez aucune amulette au cou des chameaux. » Al-Bukhârî dans le chapitre du Jihâd (3005), Muslim dans le chapitre des vêtements (2115).
Ceci est une preuve de l’interdiction des amulettes, quelque soit ce qu’elles contiennent. On parle de contenu, car ces amulettes se présentent, la plupart du temps, sous forme de petits pendentifs en cuir ou en métal, dans lesquels on glisse des morceaux de papier sur lesquels sont inscrits soit des versets du Coran et des invocations, soit des formules incantatoires avec des mots incompréhensibles et des signes sataniques. [N. du T.]
Ar-Ruqa (ou Ruqiya) est interdite si les formules récitées contiennent des mots inconnus, mais il n’y a pas de mal à l’utiliser si son contenu n’est pas en contradiction avec la Loi islamique, puisque le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, l’a pratiquée sur lui-même et sur d’autres. Il a dit :
« Il n’y a pas de mal à pratiquer ar-Ruqiya, tant que son contenu (les formules employées) n’est pas du polythéisme. » Muslim dans le chapitre de la paix (2200). Il en est de même pour ar-Ruqiya sur l’eau, c’est-à-dire le fait de s’asperger ou de boire de l’eau sur laquelle a été lu du Coran, puisque le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, l’a pratiqué. Dans un hadith authentique, rapporté dans Sunan Abî Dâwûd, dans le chapitre de la médecine, le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a lu (du Coran) sur de l’eau, puis l’a versé sur Thâbit ibn Qays ibn Shammâs. Abû Dâwûd dans le chapitre de la médecine (3885) et sa chaîne de rapporteurs est faible. Et les Pieux Prédécesseurs (as-Salaf) l’ont pratiqué après lui. Fatawa de cheikh Ben Baz. Revue des Recherches Islamiques, n°40, page 161-162 Source : fatawaislam.com | |
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