HADITH CONCERNANT LA PATIENCE ET LES MALHEURS
D'après Ibn Omar (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Le mort (qui a recommandé à sa famille de se répandre en lamentations à sa mort) sera châtié à cause des gémissements poussés par les siens". (Mouslim)
Anas (que Dieu l'agrée) a dit : "Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) passa devant une femme qui pleurait auprès d'une tombe. Il lui dit : "Crains Dieu et sois patiente!"
Elle dit : "Laissez moi en paix! Tu n'as pas été touché par le malheur qui m'accable et tu n'as jamais rien connu de tel".
Quelqu'un lui dit : "C'est le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui)"
Elle se présenta à la porte du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) sans y trouver de portier (pour l'en empêcher).
Elle dit au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) : "Je ne t'avais pas reconnu".
Il dit : "La patience n'est digne de ce nom qui si elle se manifeste au premier choc".
D'après Anas Ibn Mâlik (que Dieu l'agrée), le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "La (vraie) résignation consiste à supporter le premier choc d'une affliction". (Mouslim)
bdoullâh Ibn 'Omar (رضي الله عنهما) a dit : Sa'd Ibn 'Ubâda tomba malade, le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) vint lui rendre visite accompagné de Abdourrahmân Ibn 'Awf, de Sa'd Ibn 'Abî Waqqâs et de 'Abdoullâh Ibn Mas'oûd. Lorsqu'il entra, il trouva évanoui le malade qui fut entouré de sa famille. - "Est-ce qu'il a rendu le dernier soupir?", demanda-t-il. - "Non, ô Envoyé de Dieu", lui répondit-on. Alors le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) se mit à pleurer, et les assistants, voyant le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) pleurer, fondirent tous en larmes. Ensuite il reprit : "N'avez vous pas entendu que Dieu ne châtiera pas ni pour les larmes que versent les yeux, ni pour la tristesse du cœur. Mais Il châtiera -ou fera miséricorde- suivant l'usage que l'on aura fait de ceci", et il désigna sa langue. (Mouslim)
Oum Salama (رضي الله عنها) rapporte : "Le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) entra auprès de Abou Salama alors que son regard était devenu fixe (hagard). Il lui ferma les yeux en disant : "Quand l'âme a été retirée du corps, le regard la suit".
Une rumeur s'éleva alors parmi certains membres de sa famille.
Il leur dit : "N'invoquez sur vous que du bien car les anges disent "Amine" à chacune de vos invocations".
Puis il ajouta : "Seigneur Allâh! Absous Abou Salama, élève son degré parmi les biens-guidés, donne-lui un successeur dans sa suite qui doit elle-même disparaître à son tour, absous-nous et absous-le, ô Seigneur et Maître des univers! Elargis pour lui sa tombe et inonde-la de lumière!"". (Mouslim)
Selon Oum Salama épouse du Prophète: J'ai entendu le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dire : "Toutes les fois que celui qui est frappé d'un malheur dit : "Nous appartenons à Dieu et c'est à Lui que nous devons retourner. Seigneur Dieu! Donne-moi un salaire pour mon malheur et donne-moi en compensation quelque chose de meilleur". Dieu le Très-Haut lui donne un salaire pour son malheur et le lui compense par quelque chose de meilleur".(Mouslim)