Le sentier des croyants
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 le fruit de la fréquentation

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Assia-Nadia
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Assia-Nadia


Féminin Nombre de messages : 4250
Religion : Islam
Date d'inscription : 05/11/2008

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MessageSujet: le fruit de la fréquentation   le fruit de la fréquentation EmptyVen 13 Fév 2009, 20:26

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Le fruit de la fréquentation

Il ne s'agit pas ici de parler de mixité entre hommes et femmes, car le jugement de ce type de fréquentation est connu, la position adoptée par la religion est claire à ce sujet. Il est question ici de la femme en présence d'autres femmes qui se réunissent mais de manière exagérée. C'est une chose blâmable car, de nos jours en particulier, cela est devenu un moyen principal de propager des pensées erronées et des idées destructrices néfastes pour la femme à tous les points de vue, dans sa religion et sa vie. Ceci constitue une négligence vis-à-vis du droit d'Allah ta'ala.
La femme peut toutefois trouver un substitut dans la parole du Prophète :

« L'adoration en période de chaos équivaut à accomplir une hégire vers moi * ».


Il convient à la femme, dans le chaos que nous connaissons, d'agir dans son propre intérêt et de se rapprocher d'Allah ta'ala en accomplissant les bonnes œuvres.

Sa'd Ibn Abî Waqqâs dit : «J'aurais aimé qu'il y ait entre moi et les gens une porte enfer afin que personne ne me parle et que je ne parle à personne jusqu'à rencontrer Allah, gloire et pureté à Lui * ».


Un autre blâme que nous pouvons citer concernant ces réunions entre femmes est que les mauvaises habitudes se répercutent sur les enfants et les influencent par la suite. Par nature, la personne trouve une chose mauvaise tant qu'elle en est loin mais si elle s'y habitue, cela deviendra une chose normale. Les changements, donc, qui ont touché la femme et ses enfants sont, en apparence, profitables pour eux et bénéfiques mais en réalité, ce ne sont que pertes et désavantages. Allah ta'ala dit:


Allah ne modifie point l'état d'un peuple, tant qu'ils ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes [Coran, al-Ra'd : 11]

Il convient à la femme de s'éloigner de ce genre de regroupements et d'en éloigner surtout les jeunes filles, car elles considèrent que tout est bien, même si cela est contraire à la religion, tant que cela est beau à leurs yeux, à cause de leur ignorance et du fait qu'elles ne connaissent pas les dangers. Comment en serait-il autrement alors qu'elles trouvent qui prendre pour exemple au sein de la communauté féminine ?
Bénies soit celles qui sont pour nous un exemple, qui exécutaient les commandements d'Allah ta'ala quand elles en recevaient l'ordre, celles qui se détachaient de ce monde et qui ne s'intéressaient qu'à l'au-delà.

Abu Mu'âwiya al-Aswad disait : « Celui dont la vie est le plus grand souci, sa tristesse dans la tombe ne sera que plus grande demain et celui qui craint l'avertissement se détournera dans la vie de ce qu'il désire ».

Nous pouvons toutefois nous demander, quand nous étions petits, pourquoi nos mères et nos grand-mères ne s'habillaient pour sortir que très rarement, et ce pour rendre visite à un proche à des occasions limitées durant l'année ou pour se rendre à l'hôpital ? La vie pour elles ne s'arrêtait pas un jour du fait qu'elles restaient à la maison sans sortir durant toute une période ?

Ibn Qayyim al-Jawziyya cite dans Madârij al-Sâlikîn que parmi les choses qui corrompent le cœur, il y a le fait de fréquenter trop de gens. Il dit:
« Quant aux effets de la fréquentation, il y a le cœur étouffé par les fumées de la respiration des fils d'Adam jusqu'à ce qu'il noircisse, ce qui amène déchirure, dislocation, souci, peine et faiblesse, et à accepter ce qu'on n'aurait pas accepté sans la mauvaise fréquentation, le gaspillage de ce qui lui est profitable et le fait d'en être détourné à cause d'eux et de leurs affaires, ainsi que l'asservissement de la pensée en sorte d'accomplir ce qu'ils demandent et désirent... Alors, que restera-t-il pour Allah et pour l'au-delà ? »

Il achève sa parole, démontrant les méfaits de la fréquentation, en disant:
« Combien la fréquentation des gens n'a-t-elle pas mené au regret, empêché l'acquisition d'un bienfait, apporté de problème, privé de dotation, engendré de malheur et mis dans le pétrin ? Le problème des gens n 'est-il pas uniquement les gens ? Abu Tâlib, lors de sa mort, n'a-t-il pas connu le plus grand malheur à cause de la mauvaise fréquentation? Ils restèrent à ses cotés pour l'empêcher de prononcer la parole unique qui lui apporterait le bonheur éternel ».

Nous nous posons également la question suivante : pourquoi, lorsque nous étions petits, nous cachions-nous derrière nos mères quand des visiteurs entraient à la maison? Car notre fréquentation était rare, notre peur et notre pudeur étaient grandes.

Mais qu'est-il arrivé à nos enfants aujourd'hui qui n'ont plus aucune chose louable que l'on trouvait chez les enfants d'antan?

Quelle est cette audace et cette effronterie, et disons-le franchement, cette insolence et ce manque de pudeur qu'ils ont acquis à cause des nombreuses sorties avec leur mère et la fréquentation continue libre, sans que cela ne se limite à une occasion ou un événement précis? Le Prophète il a dit :

« La personne aura la religion de son compagnon. Que l'un de vous regarde donc celui qu'il fréquente * ».

Aujourd'hui, les enfants reçoivent leur éducation dans la demeure des autres et dans les marchés, dans les parcs d'attractions et les nombreuses promenades. La mère ne trouve plus le temps, ni le père, pour les éduquer et les orienter. L'éducation véritable est celle qu'Allah ta'ala a imposée, que Son Prophète a ordonnée et qui était donnée par les Compagnons -Radhi Allahu 'An Huma -.
Al-Faqîh rapporte avoir entendu son père raconter une histoire au sujet d'Abû Hafs al-Yaskandî, un émi-nent savant de Samarkand, qu'un homme vint voir en lui disant:
- Mon fils m'a frappé et m'a blessé.
- Gloire à Allah, un fils frappe son père ?
- Oui, il m'a frappé et m'a blessé.
- Lui as-tu enseigné l'éthique et la science ? -Non.
- Lui as-tu alors enseigné le Coran ?
- Non.
- Quel est son travail ?
- L'agriculture.
- Sais-tu pour quelle raison il t'a frappé? -Non.
- Il se peut qu'au moment où il se réveilla et qu'il s'en alla vers son champ, alors qu'il se trouvait sur son âne, que les champs à labourer étaient devant lui et le chien derrière, et qu'il ne savait pas correctement réciter le Coran, qu'il se mit à chanter et qu'à ce moment tu es venu, il pensait que tu devais être une vache. Loue donc Allah qu'il ne t'ait pas fracturé le crâne * !


Autrefois, lorsque l'enfant atteignait l'âge de douze ans, il s'éloignait des autres enfants et imitait les hommes dans leurs agissements, il demandait à sa famille d'agir avec lui de la manière qui convient alors et se considérait lui-même être un homme ou au début de la virilité. Il en était de même pour la fille qui, à cet âge, craignait de se mêler aux enfants, sentait qu'elle était grande et qu'elle devait obligatoirement s'éloigner des autres enfants sans quoi elle serait sujet à la moquerie des autres.
Mais aujourd'hui, la situation a changé et s'est inversée par rapport à avant. Le fils, même s'il a dix-huit ans, est encore plongé dans les jeux vidéo, sans aucune appréhension ou la moindre honte. D'ailleurs, pourquoi aurait-il honte quand tous ceux du même âge sont dans le même cas ? C'est une chose habituelle pour les jeunes de sa génération sauf pour ceux à qui Allah ta'ala a fait miséricorde.
Ibn 'Umar rapporte que le Prophète passa près d'un homme parmi les Ansâr alors qu'il blâmait son frère pour sa pudeur. Le Messager d'Allah ta'ala dit alors :

« Laisse-le, car la pudeur fait partie de la foi *».

Quant à la fille, sa situation n'est guère meilleure que le garçon, car ses agissements ont largement dépassé les limites de l'acceptable. Malheureusement, les encouragements viennent de la famille. Le meilleur exemple à constater aujourd'hui est la négligence dans la plupart des familles concernant le voile. Il est assez rare de trouver une fille qui porte correctement son voile ou du moins le porte déjà.





*Muslim p. 540
* Mukhtas_ar Minhâj al-Qâsidîn.
*Rapporté par Al-Tirmidi . [Jugé faible par Al Albâni dans sa vérification de Sunan Al-Tirmidi n° 2378 ].
*Tanbîh Al Ghafilin.
*Rapporté par Al Bukhari et Muslim.

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