Assia-Nadia
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Religion : Islam
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 | | Sujet: Pas de nuisance ni à soi-même ni à autrui Ven 04 Déc 2009, 19:06 | |
|  D’après Abû Sa’id Ibn Malik Ibn Sinân al Khudri (raa), L’Envoyé d’Allah (saws) a dit (la darara wala dirar), quand à la traduction en Français, cela dépond de l’interprétation du hadith, les savants ont des significations divers, mas qui sont complémentaire.
Certains considèrent les deux termes comme synonymes, Addarar et Addirar c’est le préjudice et la nuisance. Donc ce hadith interdit toute sorte de préjudice : « Tout préjudice est illégal ».
Mais ce qui est plus connu, comme ibn Rajeb a confirmé, Addarar et Addirar sont deux termes différents, et selon les différents avis, le hadith prévoit : « Tout préjudice est illégal, qu’il soit involontaire [ darar ] ou volontaire [ dirar ] », ou «Pas de nuisance ni à soi-même ni à autrui», ou « ni dans les loi d’Allah, ni dans les comportements des gens entre eux », « ni une préjudice où l’on peut tirer profits, ni de préjudice dans laquelle on a pas d’intérêt », donc tout préjudice est illégal.
La mal n’est pas permis dans la loi islamique. Allah (swt) a interdit à Lui l’injustice, dans le Hadith : « O Mes Serviteurs ! Je Me suis interdit toute injustice et Je l’ai interdite entre vous, ne soyez donc pas injustes les uns envers les autres », il n’est pas possible que la loi d’Allah soit injuste, ou porte de mal aux gens, au contraire, les textes de Coran insistent sur le caractère qu’il n’y a pas de gêne dans la religion. « Allah ne veut pas vous imposer quelque gêne, mais Il veut vous purifier et parfaire sur vous Son bienfait » (Almaida, 7).
Allah (swt) facilite aux gens les pratiques religieuses, telle que la prière du voyageur (AlQassr) ou les ablutions du malade (attayammoum) ou sa prière, il peut la faire debout ou assis ou sur son côté, en fonction de la nature et de la gravité de sa maladie, ce principe s’applique aussi dans tout acte d’adoration, sans exception.
Mais, Allah veut, aussi, que nous faciliterons notre vie, entre nous, via ce principe, par l’éloignement des nuisances qui peuvent être causé les uns aux autres. On doit établir nos relations sociales et professionnelles de la meilleure façon qui permet d’éviter toute gêne aux musulmans, et aux non musulmans dans une société multiculturelle.
«Pas de nuisance ni à soi-même ni à autrui», est une règle générale, Les savants ont déduits de ce Hadîth de nombreuses règles jurisprudentielles, on l’appliquant dans des cas divers.
Dans une transaction commerciale, l’échange doit se faire sans aucun préjudice aux parties, pourquoi vous voulez que tu sois le seul gagnant et les autres non, pourquoi tu aimes progresser dans tes affaires et les autres à la chute. Vous ne saviez pas que la prospérité des autres est dans ton propre intérêt et vice-versa, si on sait bien analyser les choses.
Mais il y a des moments où quelqu’un nuit à soit même et aux gens au même temps, c’est le cas de tout les péchés, quelque soit petits ou grands, car le pêché est une nuisance à celui qui le commet et à la société dans laquelle il vit. La gravité du péché vient du mal que peut apporter à la l’individu et à la société qui l’entoure.
A titre d’exemple, Le tabac, la cigarette, la Chicha nuisent non seulement au fumeur, mais aussi à ses voisins. Donc tout ce qui nuit au corps, à l’argent, aux gens qui nous entourent est Haram, on doit s’abstenir, car Allah (swt) dit : «Et il leur rend licite les bonnes choses et leur interdit les mauvaises »
La cigarette tue chaque années des milliers de personnes, Allah (swt) dit : « Et ne vous jetez pas par vos propres mains dans la destruction » et Il (swt) dit : « Et ne vous tuez pas vous-même, Dieu est miséricordieux envers vous ». (4 : 29)
Selon les scientifiques, la chicha est comparable à 40 cigarettes, elle fait partie des mauvaises choses qui nuisent à la santé et à l’argent, Allah (swt) dit : « Et ne gaspille pas indûment! Certes les gaspilleurs sont les frères des diables, et le diable est très ingrat envers son Seigneur » ( 17 : 26 – 27)
Par ailleurs, le Prophète (saws) a interdit à celui qui a consommé de l’ail ou de l’oignon de fréquenter la mosquée parce qu’il voulait éviter que ce dernier incommode les autres prieurs. Or l’odeur de l’ail et de l’oignon est plus supportable que celle que dégage le fumeur.
« Tout préjudice est illégal, qu’il soit involontaire [ darar ] ou volontaire [ dirar ] », Le Prophète (saws) a dit que le préjudice volontaire et involontaire sont tous les deux illégaux, quoique le préjudice volontaire soit le plus grave.
Les savants donnent un exemple, Quand un homme arrose un arbre dans sa maison et que l’eau passe chez son voisin sans l’intention du premier, peut-être même qu’il n’est pas au courant de ce qui s’est passé, la loi islamique exige qu’il répare les dommages causés par l’eau une fois mis au courant. Si le propriétaire de l’arbre dit qu’il ne l’a pas fait volontairement, il lui sera dit quand même si c’est ainsi, tout préjudice est illégal.
Quant au préjudice volontaire [dirar], c’est quand cet homme cherche à nuire à son voisin.
Le bruit, les ordures ménagères, sont des nuisances de voisinage plus courantes qui donne à la vie commune un gout amer. A titre d’exemple, le son et la voix élevée créent des nuisances qui exposent l’homme à des maladies cardio-vasculaires, artérielles, gastriques, nerveuses et somatiques dues principalement au stress et à l’angoisse, comme affirment les spécialistes.
En Islam, la voix élevée dans la mosquée, aux marchés, dans les lieux publics, ou même dans nos foyers, constituent un préjudice à éviter pour qu’on soit des bons musulmans, selon le principe prophètique qui dit : «Tout préjudice est illégal ».
Vendredi 04/12/09
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