salemo alaikom
Selon Mouslim, 'Omar ibn Abi Salama a demandé précisément au Prophète -que les Prières et le Salut d’Allah soient sur lui- : "Est-ce que le jeûneur a le droit d'embrasser sa femme ? » « Demande à celle-ci » répondit-il (en faisant allusion à Oum Salama). Elle lui fit savoir que le Prophète -que les prières et le salut d’Allah soient sur lui- le faisait. Il reprit alors : « Cher Messager de Dieu ! Allah ne t'a-t-il pas été pardonné tes péchés présents et futurs ? »
Il saw affirma « Par Dieu ! Je suis le plus pieux d'entre vous, et celui qui Le craint le plus »
Il n’y a aucun mal à ce que des échanges verbaux amoureux aient lieu entre des époux qui observent le jeûne, pourvu qu’ils soient à l’abri de l’éjaculation. En revanche, cela n’est pas permis aux époux qui ne se maîtrisent pas totalement.C’est le cas de celui qui éprouve un plaisir débordant et craint que ses échanges avec sa femme ne conduisent à une éjaculation qui invalide son jeûne. Il n’est donc pas permis à une telle personne de s’adonner à ces échanges parce qu’il exposerait son jeûne à la nullité. Il en est de même pour celui qui craint de secréter du madhy » (Ach charh al-Mumti ’, 6/390).
Le baiser et les caresses effectués par une personne qui se sait à l’abri de l’éjaculation sont autorisés en vertu de ce qui a été rapporté par al-Boukhari (1927) et par Mouslim (1106) d’après Aïcha (P.A.A.) qui a dit : « Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) (me) donnait le baiser et (me) caraissait tout en observant le jeûne, mais il restait celui qui se maîtrisait le mieux..
Sheikh Muhammed Salih Al-Munajjid
Cheikh ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « Des actes autres que le baiser, qui servent de préparatifs à l’accoupplement, comme le fait de serrer l’autre contre soi-même, sont assimilables au baiser parce que rien ne les différencie. »