Il n’est plus besoin de prouver que lorsque le serviteur d’Allah est atteint d’une épreuve ou d’une maladie son premier réflexe et le retour vers son Seigneur créateur des cieux et de la terre nous avons un très belle exemple en cela, celui d’Ayoub (Job)
Et Job, quand il implora son Seigneur : «Le mal m'a touché. Mais Toi, tu es le plus miséricordieux des miséricordieux» ! (21/83)
Lors du traitement certaines personnes se pose la question concernant la température de l’eau, chaude, froide, tiède, peut on la faire chauffer a feu, soleil etc..
Certain raqui ont donné leur avis, certain conseil de la faire chauffer au soleil comme Wahid ‘Abdu as-Salam Bali, et d’autre sur le feu.
Nous avons un élément de réponse à ce sujet lorsqu’Ayoud se plaignit à Allah de son état.
Allah dit :
Et rappelle-toi Job, Notre serviteur, lorsqu'il appela son Seigneur : «Le diable m'a infligé détresse et souffrance».
Frappe [la terre] de ton pied : voici une eau fraîche pour te laver et voici de quoi boire. (38/Les prophètes (41/42).
Il faut savoir que tout le corps d’Ayoud était atteint par la maladie excepté son cœur et sa langue, al-Qourtoubi rajoute, sa vue.
Ibn kathir dit dans son tafsir :
Ayoub (Job), fut éprouvé dans sa famille, ses biens, et en plus dans son corps avec différentes genres de maladies, au point qu’aucun membres ou partie de son corps n’était sain, à l’exception de son cœur et sa langue avec lesquels il évoquait Allah. Il demeura malade et croyant en la miséricorde d’Allah.
Ainsi l’eau qu’Allah fit jaillir était froide et une source de guérison pour Ayoub.
Wahb ibn Mounabbih dit : Allah lui révéla : Je t’ai rendu ta famille et ta richesse en double. Alors, lave-toi de cette eau, en cela est une cure pour toi.
Frappe la terre de ton pied : Il fit ce qu’Allah avait commandé de faire. Allah fit jaillir une source froide d’eau, et l’ordonna de s’en laver et d’en boire.
Al-Qourtoubi dit dans son tafsir :
Voici une eau fraîche pour te laver et voici de quoi boire : Après s’être lavé le corps la maladie disparu de son corps, puis il en bu et la maladie disparu de son ventre. (Fin de citation)