khoutba de Aïd Al-Adha 1430

Sujet: khoutba de Aïd Al-Adha 1430 Ven 27 Nov 2009, 09:12

Gloire à Allah, louange à Allah, pas de divinité qu’Allah et Allah est grand, Allah Akbar, Allah Akbar, Allah Akbar

Chers frères, chères sœurs

Une fois encore, nous avons tous été bénie par Allah (SWT) pour témoigner et célébrer ce grand jour de l’Aïd al-Adha. Eid Al-Adha signifie, ‘la fête du sacrifice dans l’Islam “.

En ce jour, les Musulmans se rappellent d’un grand événement : Ibrâhîm (as), le père des croyants, avait auparavant laissé son fils Ismâ‘îl avec sa mère Hâjar seuls dans le désert de l’Arabie sans moyens, ceci sous ordre divin… Plus tard, les années passèrent, Ibrâhîm vit dans le rêve qu’il sacrifie son fils Ismâ‘îl. Il s’agissait là d’une révélation divine et d’une grande épreuve pour ce Prophète patient et obéissant… Ibrahim s’adressa alors à son fils et avec tout l’amour et l’affection d’un père, il lui demanda son avis, le fils fort par sa certitude et sa croyance, répondit sans hésitation: “O mon cher père fait ce qu’on t’a ordonné, tu vas trouver en moi, par la volonté de Dieu, la patience et l’obéissance”. Allah dit dans le Coran à ce propos : « Quand il (Ismâ‘îl ou Ismaël) fut en âge de marcher (dans la vie) à ses côtés, il (Ibrahim ) dit : « Mon petit ! Je me vois en rêve en train de t’égorger. Il dit : « Père ! Fais ce qu’on t’ordonne et tu me trouveras, si Dieu veut, de ceux qui se montrent patients ». Malgré les conditions très difficiles et les épreuves, cette famille avait un cœur orienté vers le Seigneur et soumis à Sa volonté, car le monde d’ici bas pour eux n’était qu’éphémère…

Et la lame du couteau passa sous la gorge d’Ismâ‘îl… Mais, miracle, le couteau par ordre divin perdit sa fonction de couper! Et Dieu envoya un grand et beau mouton pour remplacer ce courageux jeune homme…

Ainsi fut instauré une fois pour toute pour les musulmans la sunna (mouakkada) du sacrifice en commémoration de cet événement, et c’est un grand jour de fête et de partage.

Allah akbar, Allah Akbar, Allah Akbar

Mes frères et sœurs,

L’islam a institué cette fête, aussi comme la fête de Aïd Alfitr, après des jours d’adoration, en signe de reconnaissance d’Allah, et pour entrer la joie aux cœurs des musulmans, par le biais de sacrifice, Allah (swt ) a dit : « À chaque communauté Nous avons assigné un lieu rituel afin qu’ils invoquent le nom de Allah sur la bête de troupeau qu’il leur a attribuée ». Et dit aussi à propos des jours d’Al-Aid : « pour participer aux avantages qui leur ont été accordés et pour invoquer le nom d’Allah aux jours fixés, sur la bête de cheptel qu’Il leur a attribuée,
“Mangez-en vous-mêmes et faites-en manger le besogneux misérable ». Il a institué donc ce jour d’Al-Aid, pour généraliser les émotions de partage et de solidarités dans la société musulmane, pour apprendre à aider les pauvres et les nécessiteux, pour diffuser la culture de respect, d’affection et d’amour vis-à-vis des membre de société humaine, et pour cela, il est recommandé d’offrir en aumône une partie de la viande d’Al-Aid aux pauvres, et d’offrir une autre partie en terme de cadeaux aux amis et aux voisins, même s’il ne sont pas des musulmans, oui, même s’ils ne sont pas des musulmans, comment on veux gagner leurs cœurs et garder les liens de voisinage si on les prive de ce partage dans ce grand jour d’Al-Aid.

Allah Akbar Allah Akbar Allah Akbar

Mes frères et sœurs, et comme on est demandé d’offrir nos sacrifice pour Allah, cela aussi est un signe que le musulman doit donner pour Allah (swt) sa vie, sa prière, son temps, ses efforts, cela signifier qu’il ne doit pas épargner aucun moments ni effort dans le service de la religion de l’Islam et l’aide aux musulmans et aux gens en générale, voilà comment le musulman doit être un être humain utile et bénéfique pour la société humaine.

C’est à travers la pratique de notre religion, des lois divine d’Allah (awj) qui nous ordonne le bien, et nos interdit le mal, car Allah (swt) ne veut pas par cet acte la viande mais Il veut la Taqwa, Il dit (swt) : « Ni leurs chairs ni leurs sangs n’atteindront Allah, mais ce qui L’atteint de votre part c’est la piété. Ainsi vous les a-t-Il assujettis afin que vous proclamiez la grandeur d’Allah, pour vous avoir mis sur le droit chemin. Et annonce la bonne nouvelle aux bienfaisants ».

Cela est dit, car j’ai entendu dire que l’année dernière, il y avait des gens qui regardaient le côté viande plus que le côté piété et crainte d’Allah, ils se préoccupaient des protocoles du sacrifice sans connaitre sa signification, et oubliaient les droits d’Allah et des serviteurs d’Allah.

Quand quelqu’un prend un mouton sans payer le prix, quand il veut passer le premier par force physique ou tricherie et tromperie, au jour de la fête c’est honteux d’avoir trouvé cela. Je vous rappelle ô vous les gens de la lumière et de la piété, à tous les musulmans, que s’il y a quelqu’un qui n’a pas payé son sacrifice, qui a donné des chèques sans solde, qu’il rend l’argent à leurs gens ; s’il ne fait pas, il n’a pas de religion, il n’a pas de Aïd ou de fête, « Ni leurs chairs ni leurs sangs n’atteindront Allah, mais ce qui L’atteint de votre part c’est la piété ».

Allah akbar, Allah Akbar, Allah Akbar…

Cette année 1430, l’aid d’Al-adha coïncide avec le jour de vendredi, Que faire donc avec les deux prêches? Ce cas n’est pas sans précédent, Abou Hourayra (raa) a dit à propos d’un Aïd qui coïncide au jour de vendredi :
“Le Prophète (saws) a dit: Deux fêtes se sont réunies ce jour-ci, que celui qui veut fasse la prière du vendredi, quant à nous nous y serons”, certains comprennent que celui qui prie la prière de la fête n’est pas obligé de faire la prière du vendredi si elle tombe le même jour, et il fera le Dhouhr à sa place, mais la majorité des savants disent que la prière du vendredi est obligatoire, cité dans le saint Coran,
alors que celle de la fête est une sounna, ou sounna, et il n’est possible que une sounna remplace quelque chose qui est obligatoire, et quand à l’autorisation du prophète (saws) à ceux qui ne veulent pas l’assisté, cela se dit à ceux qui habitent loin de la Ville, et qui viennent pour accomplir la prière de vendredi, pour enlever le gêne, le messager d’Allah (saws) les autorise.

Pour nous, celui qui, à l’heure de la prière de vendredi, se trouvera loin de la ville à cause d’abattage par exemple, il est donc dispensé de venir assister à la joumoua, et doit faire la prière de Dhohr quatre Rakaats, mais celui qui n’a pas d’empêchement, il n’a pas d’excuse à délaisser une obligation, dont Allah (swt) a interdire tout sorte de vente ou d’Achat à son heure.

Allah Akbar, Allah Akbar, Allah Akbar

Après la salat d’Al-Aid, on fait des salutations, des félicitations d’Al-Aid, Il suffit Al-mousafahat, c’est-à-dire sérer les mains, pour plusieurs causes, dont cette épidémie qui prétendent répandre dans les endroits publiques. Et si on veut faire Al-mouanaka, ce n’est pas sur les joues et les bouches comme la plus part de nos jours le fait ; c’est sur les épaules que les gens à l’époque du prophète (saws) ont fait la serré dans les bras : l’embrassade.

Après la prière, on égorge nos sacrifices, et ne rend visite à nos proches, aux malades, et on invoque forcément Allah,

Allah Akbar Allah akbar Allah Akbar…

Khutbat de Aïd AL-adha

à la MLPN

10/12/1430 – 27/11/2009

» Le sacrifice de l’Aïd al adha