As-salâmu ‘alaykum wa rahmatu-llâhi wa barakâtuh.
Chaykh Muhammad Ibn ‘Umar Ibn Sâlim Bâzmûl –hafizahu-llâh- a dit :
Il est parvenu au sujet de celui qui s’endort [sans accomplir] la prière de nuit alors qu’il avait former l’intention de l’accomplir, la parole d’Abî Dardâ- –l’Agrément d’Allâh sur lui- [qui dit] :
« Celui qui se couche et forme l’intention de se lever pour prier au cours de la nuit et que [finalement] le sommeil prend le dessus jusqu’à ce qu’il se réveille au matin, il lui sera inscrit ce qu’il a eu comme intention et son sommeil sera [compté comme] une aumône de la part de Son Seigneur –à Lui la Puissance et la Gloire-. »
(Rapporté par An-Nasâ î et Ibn Mâdjah [1])
Et ce athar [2], s’il est « arrêté » (mawqûf), il doit avoir le statut d’ « élevé » (marfû’)[3].
Il est légiféré (machrû’) au musulman qui [n’a pu accomplir le] witr [à cause du] sommeil ou d’un mal (wadja’) qui s’est emparé de lui et autres [causes] … de le prier durant la journée (nahâr) et il pourra opter sur le choix (mukhayyar) du nombre de rak’ât, [ceci] parmi deux aspects (amr) :
Le premier :
Il prie son witr de la même façon [qu’il à l’habitude] de le faire et ceci, [d’après] sa parole –Prière et Salut d’Allâh sur lui- du hadîth d’Abî Sa’îd Al-Khudrîyy qui dit : « Le Messager d’Allâh –Prière et Salut d’Allâh sur lui a dit :
« Celui qui s’endort [sans l’accomplissement] de son witr ou qu’il l’oublie, qu’il le prie lorsqu’il s’en rappelle. »
(Rapporté par Abû Dâwûd et At-Tirmidhî [4]).
Le deuxième :
Il prie durant la journée 12 rak’ât et ceci, [d’après] ce qu’a transmis ‘Âichah –l’Agrément d’Allâh sur elle- sur la pratique du Messager d’Allâh –Prière et Salut d’Allâh sur lui- lorsqu’elle dit :
« Si le sommeil s’emparait de lui ou qu’il avait du mal à accomplir les prières de nuit, il priait au cours de la journée douze rak’ât. »
(Rapporté par Muslim [5]).